le patrimoine revisité par les Z’Arts Cheffois
Le 23 septembre 2014 dans le Ouest France:
Samedi soir, la célèbre troupe des Z’arts cheffois, sous la conduite de Myriam Bouligand pour le jeu d’acteurs, et de son mari Alain pour les textes, avait choisi un thème grave et sérieux « La guerre 14-18 ».
Ce spectacle est le fruit d’une recherche documentaire auprès des archives municipales et départementales, des témoignages des familles ou des proches des familles des soldats de Cheffes tués en 1914. C’est donc en historien que s’est placé Alain Bouligand pour raconter les premiers mois de l’année 1914. Où sont tombés sur les champs de bataille les Cheffois Jean-Baptiste Besson, Henri Blot, Gustave Gaté, Emmanuel Moreau, Henri Raimbault, Auguste Royer et Louis Jérome Troulé.
Dans un spectacle en sept lieux et sept tableaux, les comédiens en tenue d’époque ont fait revivre, devant un public nombreux, ce qu’il reste de souvenirs de ces morts des Ardennes, de la Marne, de l’Yser ou de l’Artois. Pour ne pas rester sur une note trop tragique, l’auteur a su glisser quelques notes d’humour. La mise en scène, soignée, a convoqué les bruits de l’artillerie et du canon, avec William Cherbonnier en cracheur de feu.
Des descendants de la famille Besson ont assisté à ce spectacle riche d’émotion. Parallèlement, les artistes locaux ont manifesté leurs talents dans le cadre de la 5e édition des Carrés d’arts cheffois, à travers de nombreuses oeuvres exposées dans les rues du village. À voir jusqu’au 13 octobre.
Soirée réussie pour les Z’Arts Cheffois
Le 01 juillet 2014 dans le Ouest France:
Cette saison 2014 des Z’Arts Cheffois ne dément pas le succès des années antérieures. Retour sur cette aventure locale née en 1999.
Après quelques années de représentations à succès dans le cadre des fameuses soirées cabarets de l’école communale, le groupe des jeunes comédiens dirigés par Myriam Bouligand se voit proposer par d’anciens membres du Rideau Cheffois de reprendre les activités théâtrales à Cheffes.
L’association les Z’arts Cheffois voit le jour dans le but de promouvoir le théâtre sous toutes ses formes auprès des jeunes du secteur. Constituée, avec suivant les périodes, de dix à trente jeunes de 12 à 27 ans, la troupe du Lézard participe de septembre à février aux cours hebdomadaires d’improvisation, de mime, de chant, de danse, d’écriture de textes et propose chaque année deux spectacles de créations.
L’un, sous forme de parcours théâtralisé, présente l’histoire locale qui s’inscrit dans le cadre de la Journée du patrimoine en lien avec les carrés d’arts, l’autre, qui met en valeur les arts de rue, chant, danse, mime, arts du cirque, théâtre et musique a eu lieu ce mercredi où une trentaine d’acteurs jeunes pour la plupart se sont produits devant un public conquis et fidèle, venant de communes environnantes, occasion de partager une soirée avec pique-nique sur le terrain situé derrière la mairie.
Cette année, l’ensemble du spectacle a été écrit par les acteurs lors des ateliers d’écritures, à partir d’un fil rouge : les dieux de l’Olympe.
Les comediens des Z’Arts Cheffois ressuscitent l’histoire locale
À l’occasion des journées du Patrimoine, des bénévoles de Cheffes, passionnés d’histoire locale, ont, sous l’impulsion d’André Grazelie, inventorié les habitations du bourg qui ont abrité un commerçant ou un artisan, et placardé, avec l’accord des propriétaires actuels de la maison, un blason rappelant l’histoire.
Il est possible de deviner, à la forme de certaines devantures, à l’ouverture particulière de telle remise, des détails techniques qui évoquent la forge, la mécanique, la flamme et le fer en fusion.
Une vraie reconstitution
La troupe des Z’arts cheffois, managée par Myriam Bouligand, a eu l’idée d’évoquer des tranches de vie de ces hommes et de ces femmes qui ont écrit une page d’histoire.
Ce week-end, avec humour et bonne humeur, les comédiens ont fait rentrer le spectateur dans la ronde des apprentis que, malicieusement, les aînés envoyaient d’échoppe en boutique, pour tenter de retrouver « le moule à tête de veau ».
Ainsi dans une déambulation théâtrale, le spectateur a-t-il pu percevoir la vie dans les siècles passés, à travers la gouaille des mariniers, les bavardages des laveuses, la « poésie » d’un notaire, le savoir-faire du ferblantier, ou la dignité du Suisse sur la place de l’église, dont la tenue vient d’être retrouvée dans un placard très peu visité.
Une manière originale et appréciée de revisiter le patrimoine. Le public n’a pas boudé son plaisir.